Pour garantir un développement durable de leur économie . La région, un espace privilégié pour réussir ce modèle FAVORISER le développement durable dans la région Mena a été parmi les recommandations principales de la Conférence ministérielle Mena-OCDE, organisée à Marrakech en 2009. Pour ce faire, un groupe de réflexion sur la croissance verte et le développement territorial a été mis en place. La première réunion de cette commission a été tenue, vendredi dernier à Rabat, en présence des responsables des départements marocains concernés: Environnement, Habitat et Modernisation des secteurs publics. «Ce groupe de réflexion a pour but de soutenir le renforcement des institutions de gouvernance et d’intensifier le dialogue politique régional pour l’adoption de stratégies en faveur de la croissance verte et de la gestion durable des ressources naturelles à tous les niveaux de gouvernement», rappelle Joaquim Oliveira Martins, chef de division à l’OCDE. La réunion de Rabat vise à explorer trois dimensions de la croissance verte. Il s’agit des opportunités pour le développement rural grâce aux énergies renouvelables. Et aussi les politiques de développement urbain pouvant stimuler les emplois verts et la croissance économique, particulièrement dans le domaine des transports et des infrastructures. Sans oublier la gouvernance régionale et les instruments de renforcement des capacités pour une gestion efficace de l’eau. La crise économique a montré les limites du modèle de développement pratiqué, basé sur la recherche uniquement de la croissance économique. «Les pays en développement, y compris ceux de la région Mena, ne pourront pas répliquer les modèles de croissance adoptés par les pays industrialisés, notamment en termes d’urbanisation, basés sur l’utilisation excessive des ressources naturelles et d’une forte dépendance à l’égard des énergies fossiles», explique le responsable de l’OCDE. Actuellement, un débat émerge sur la croissance verte qui s’affirme comme un nouveau paradigme qui favorise le développement économique tout en en respectant l’environnement et l’équité sociale, selon Joaquim. Mais ce dernier tient à préciser en outre que la région constitue un espace propice pour réaliser cette synergie comme cela a été démontré par les travaux de l’OCDE. Les villes et les régions sont aussi les laboratoires des nouvelles idées en matière de croissance verte. «Les premières engendrent 70% des émissions de CO2 et le futur des économies urbaines dépend de stratégies pro-actives en matière de croissance verte», explique le responsable de l’OCDE. Les villes à travers le monde ont déjà lancé un certain nombre de projets pour rendre l’environnement urbain plus respirable, agréable et sain, notamment en matière de transport public. Joaquim évoque l’exemple de Rabat qui a rejoint le train vert avec la construction du tramway.
Source: Nour Eddine EL AISSI Par L’Economiste | Edition N°:3430 Le 23/12/2010 |
Bonjour,
C’est une information très informative et utile
Merci beaucoup.
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